La gare de Mons, la taxe kilométrique et les cyclistes dans le même Presse-citron
Et si on inventait aussi une taxe kilométrique wallonne? Et pourquoi pas habiller les cyclistes en motard, pour que les automobilistes les respectent? Et si une série Netflix relançait la balle pelote?
À la gare comme à la gare (de Mons)
On se demande pourquoi le Wallon est si peu indépendantiste, pourquoi il s’accroche à une unité belge toujours plus fragile. C’est parce que dans son inconscient, il garde l’impression que le politicien flamand, si cassant et déplaisant soit-il parfois, sait gérer avec un peu de rigueur la chose publique. Parce qu’en Wallonie, baladé de la mérule Publifin à la «Calatastrophique» gare de Mons, dont la mégalomanie déniante a pétrifié le spectateur d’Investigation sur la Une, le Wallon se dit: «Ne nous laissez pas seuls avec des dirigeants pareils! »
Et pourquoi pas une taxe kilométrique wallonne… le week-end?
Netflix relance les échecs, et pourquoi pas la balle pelote?
Pitié pour les cyclistes!
Et si on passait plutôt au «Stopping center»?
Je lis que «de Bruxelles à Verviers, en passant par Namur, la plupart des projets de shopping centers sont sur la touche». Eh bien, je dis: «Enfin une bonne nouvelle!» Il n’y en a pas assez, de ces centres commerciaux aseptiques, de ces grandes enseignes (éthiquement douteuses) qui fleurissent partout dans le monde, de ces zonings périphériques qui ont vidé les centres-villes et tué les commerces sympas? On sait que le shopping «récréatif» est le sport préféré des Belges, mais là, il est temps de passer au… stopping center. À vos Primark, trois, deux, un…
EN BREF
MAUX DU COVID
Selon un sondage, «knuffelcontact» (personne hors bulle qu’on aime câliner) est le mot le plus populaire en Flandre, devançant «Covidioot», (crétin irrespectueux des consignes). En Wallonie? «Coronapils» et «covidélation» seraient sûrement bien placés.
PATRIMOINE DE L’INHUMANITÉ
L’Ukraine veut «inscrire Tchernobyl au patrimoine de l’Unesco». Pas gagné, car Tihange et Doel préparent aussi un dossier.
PARLONS FRANK
Le ministre de la Santé l’a dit, «gaffe, sinon on va vers la troisième vague». On l’appellera la «Vague den Broucke».
PAS SYMPA
Ce qui me révolte le plus dans ces lockdown parties inciviques et irresponsables, c’est qu’on ne m’y invite jamais.